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A travers le no man's land

- Memoire M1 // ENSP Versailles -


Comment le projet de paysage sur l’ancien Rideau de Fer peut il favoriser les rapports de coopérations transfrontaliers?

Mots clés : Coopération transfrontalière, Frontière, Rideau de fer, Green Belt,Corridor écologique


L’histoire du Rideau de fer, frontière tracée lors de la Guerre froide pour séparer le bloc Soviétique du bloc de l’Ouest a laissé dans le paysage de nombreuses traces. De multiples lieux de mémoire ; musées, stèles, ancien chemin de gardes sont des cicatrices historiques dans le paysage, qui rendent hautement symbolique chacun des déplacement le long et à travers l’ancienne frontière. Mais ce No man’s land, écarté par force de toutes activités humaine, a laissé place à un corridor écologique aujourd’hui protégé par 23 pays européens à travers le projet de Green Belt. Avec une organisation à la fois commune et spécifique, de nombreux espaces naturels transfrontaliers prennent forme juridiquement comme le parc national du Harz en Allemagne et les parcs nationaux de Fertö et Hansàg à l’organisation commune. Ces coopérations paysagères, fortes d’une histoire collective ancienne liée à un territoire commun sont des exemples d’un dialogue à travers le Paysage. Mais ces espaces frontaliers fragiles, soumis aux aléas politiques (Union Européenne, espace Schengen, crises migratoire, …) restent territorialement, sociologiquement et idéologiquement des enjeux majeur de spatialisation, comme le montre l’approche de l’Atelier Limo et son travail filmographique sur les Paysages de frontières.

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